Bonjour, je m’appelle Adnan, j’ai 28 ans. Je viens d’Alep en Syrie. La guerre civile a secoué mon existence et m’a forcé à prendre la route à travers toute l’Europe.
Après des mois, je suis enfin arrivé en Belgique. J’ai d’abord attendu quelques jours pour être enregistré comme demandeur d’asile à l’Office des Etrangers au WTC à Bruxelles.
On m’a ensuite attribué un centre d’accueil public en province du Luxembourg géré par Fedasil. J’y reste pendant 8 mois alors que le séjour y est difficile: je ne peux pas travailler, il y a peu d’activités, la tension est palpable et l’assistante sociale est débordée.
Ensuite le Commissariat Général aux Réfugiés et Apatrides (le CGRA) à Bruxelles me convoque pour raconter mon histoire. Après des mois d’attente, la nouvelle tombe, je peux rester en Belgique. Je commence à suivre un parcours d’intégration et je dois quitter le centre. Malgré mes efforts, je peine dans les démarches administratives et pour louer un appartement sans garantie locative. Rencontrer des belges est compliqué, je ne pratique pas la langue et je termine à faire des emplois mal payés dans l’économie informelle.
Mon histoire, tu l’as vue à la télé, lue dans les journaux, écoutée à la radio. C’est également celle de dizaine de milliers de demandeurs d’asile par an.
Mais cette situation peut évoluer! Le Groupe du Vendredi, un think tank belge, retrace mon parcours pour identifier les problèmes, proposer des solutions et rappeler les pistes d’engagement possibles pour nous tous, citoyens, entreprises et responsables politiques.
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